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Alexandre Kauffmann (le fils de Jean-Paul Kauffmann, tristement célèbre pour avoir été otage pendant trois ans) est journaliste. Son truc c’est d’écrire des narrative non-fiction : à partir d’un travail journalistique exemplaire (recherches, recoupements d’informations, travail de terrain), l’auteur crée un roman hybride entre fait divers réel et vérifié, documenté et romanesque. Il a également écrit La mythomane du Bataclan. Là encore, un fait réel : cette jeune femme se faisant passer pour une victime rescapée du Bataclan et s’enferrant dans le mensonge.

Dans le cas de Un homme dangereux, édité aux éditions La goutte d’or, le romanesque tient à ce que le personnage visé, l’homme le plus dangereux de France, se dérobe de pages en pages, il en devient une obsession pour l’auteur, et se mue, malgré ses crimes atroces, en un personnage romanesque.

On suit l’enquête, à la fois haletante et drôle car Alexandre Kauffmann se met en scène avec beaucoup d’autodérision. Toujours très intéressée par le fait psychiatrique, j’ai lu ce livre avec plaisir. Le petit clin d’œil de la couverture à une partie de scrabble ? Vous comprendrez si vous lisez le livre!

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