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Attention : ces jeux d’écriture sont destinés à un usage strictement personnel : il est interdit de les utiliser dans le cadre d’une animation en public ou sous toute autre forme, sous peine de plainte et de demande de dommages et intérêts. La seule animatrice de mes jeux d’écriture, c’est moi ! Céline Feillel

Anne Hebert (1916-2000), Kamouraska, Points, 1970 (nombreuses rééditions depuis), 246 pages

Gabrielle Filteau-Chiba, Encabanée, Folio, 2018, 110 pages et quelques dessins.

J’ai eu la chance de découvrir un endroit merveilleux : la région de Kamouraska, entre la ville de Québec et Tadoussac, au fin-fond du Saint Laurent. On traverse Rivière-Ouelle (on salue affectueusement Serge et Catherine !) et on arrive à Kamouraska.

Je me suis baignée dans la rivière un été, l’eau était à 10 degrés mais douce. J’ai visité le village et découvert une cabane à livres, devant la petite chapelle, au bord de l’eau. Et je me suis mise à rêver : ne pourrait-on pas jumeler les cabanes à livres de l’association et celle de Kamouraska ? Mes antennes allumées, je suis tombée par hasard sur le livre de Anne Hébert (1916-2000), qui a pour titre… Kamouraska ! Publié dans les années 70, le roman, qui se déroule au XIXème siècle, est le portrait sans fioriture de Elisabeth, mariée à Monsieur Rolland qui se meurt. Elle attend à son chevet et se souvient de son premier mari, le Seigneur de Kamouraska et de son amant, Georges Nelson. Le roman est construit de manière obsédante. On passe du je au elle, du souvenir à la réalité sans marque particulière, dans un même chapitre. C’est un roman envoutant que l’on pourrait comparer à celui de Daphné du Maurier, Rebecca. J’ai dévoré Kamouraska et était triste de terminer le livre.

Entre temps, ma fille aînée s’installe à Montréal et me fait part d’une de ses lectures : Encabanée, sans m’en dire davantage hormis qu’elle a adoré. Mes antennes étant allumées, je découvre le livre de Gabrielle Filteau-Chiba, québécoise elle aussi, qui a écrit en 2018, Encabanée. Elle ouvre son roman en faisant référence au roman Kamouraska de Anne Hebert ! Anouk se retire de la ville pour s’encabaner, c’est à dire s’isoler au fin fond de Kamouraska dans une cabane rudimentaire et y vivre un hiver entier. La vie est rude, injuste mais des récompenses aux sacrifices entrent dans sa vie de manière inattendue. Un roman parfait !

La boucle est bouclée et cet intersigne me convainc définitivement de créer une charte de jumelage avant cet été ! Affaire à suivre !

 

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