Sizun en breton signifie la semaine. Une auteure précieuse à mes yeux se nomme Marie Sizun. Je me souviens de la lecture du roman La femme de l’Allemand qui m’avait touchée à l’époque (2007).
Cet été, j’ai plongé dans son dernier livre, Les petits personnages, publié chez Arléa éditeur.
Les Petits Personnages :
Page de gauche, une reproduction de tableau, page de droite un texte, sous forme de nouvelle. Page de gauche, dans le tableau peint, apparait un petit personnage. Il n’est pas au centre de la peinture, il est en périphérie. Il faut parfois de bons yeux pour le voir. Parfois même il faut lire le texte de droite avant de remarquer à gauche, ce petit personnage.
Marie Sizun a eu l’idée géniale (et une belle inspiration pour un futur atelier d’écriture!) de lier ces personnages secondaires peints et leur histoire inventée, créée pour les remettre au premier plan. L’écriture est fine, poétique, simple, adorable. J’ai dévoré le livre et l’ai prêté déjà trois fois!
« Les petits personnages dont je parle, ce sont ceux qu’on voit, minuscules, secondaires presqu’inutiles, dans un tableau dont l’objet principal est un paysage. »
