« Cette faim est en moi. Je ne peux pas l’oublier. Elle met une lumière aiguë qui m’empêche d’oublier mon enfance. Sans elle, sans doute, n’aurais-je pas gardé mémoire de ce temps… »
Ritournelle de la faim est écrit par Le Clézio en 2008 aux éditions Gallimard. Il commence le « roman » par un souvenir autobiographique. Il raconte la faim qu’il a dû ressentir dans les années 40. A la fin du roman il revient à sa propre histoire et parle du Boléro de Ravel, spectacle vu par sa mère qu’elle lui raconta.
Entre les deux, il y a l’histoire de la jeune fille prénommée Ethel qui navigue entre salons et amitié. son oncle Monsieur Souliman est une figure inoubliable. Il a acheté un pavillon de l’Exposition Universelle et l’offre à sa nièce chérie. Ethel rêve, construit son monde entre des parents dépareillés et l’amitié d’une jeune fille si différente, Xénia. On regarde Ethel vivre et grandir, rattrapée par son histoire familiale. Le mariage de raison de Xénia la plonge dans la perplexité. Un bon roman à l’intrigue lente mais prenante.
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